Témoin ce que l'on peut lire dans le:
Reveillez-vous 8/12/1990
page 24
Les gouvernements ont
fomenté la plus impudente et provocante conspiration qui soit contre
la domination divine (voir Ésaïe 8:11-13). Ils ne l’ont
d’ailleurs pas fait une fois seulement, mais à deux reprises:
d’abord avec la Société des Nations, puis avec les Nations unies.
Révélation 13:14, 15 parle de l’instrument de ce complot comme de
“l’image de la bête sauvage”.
Et puis tout a coup:
Reveillez-vous 8/09/1991
page 10
Ceux qui reprochent aux
Nations unies d’avoir été incapables d’empêcher ces calamités
semblent oublier un point important: la force d’une organisation
dépend du pouvoir que lui confère sa charte et de l’engagement de
ses éléments à respecter les obligations que leur impose ladite
charte. Or, c’est là un point crucial, la Charte des Nations unies
ne fait pas de l’Organisation un gouvernement mondial exerçant une
autorité suprême sur l’ensemble de ses États membres.
L’article 2(7)
déclare en effet: “Aucune disposition de la présente Charte
n’autorise les Nations unies à intervenir dans les affaires qui
relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État.”
La Conférence des Nations unies sur l’Organisation internationale,
qui s’est tenue à San Francisco du 25 avril au 26 juin
1945 et s’est achevée par la signature de la charte, a jugé
nécessaire de “s’assurer que, dans les conditions mondiales
prédominantes, les Nations unies n’iraient pas au delà des
limites acceptables ni n’outrepasseraient leurs prérogatives
reconnues”.
Avez-vous noté
l’expression “dans les conditions mondiales prédominantes”? Il
était entendu que cette directive prendrait une nouvelle forme “à
l’heure où l’état du monde, l’opinion publique mondiale et la
réelle interdépendance du monde rendaient la chose nécessaire et
appropriée”.
Le maintien de ‘la paix
et de la sécurité internationales’ voulu dans la Charte des
Nations unies est un objectif louable en faveur de l’humanité. De
fait, le monde serait bien plus sûr si les nations obéissaient à
l’article 2(4) de la charte: “Les membres de l’Organisation
s’abstiennent (...) de recourir à la menace ou à l’emploi de la
force, (...) contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance
politique de tout État.” Malheureusement, les intérêts égoïstes
des États membres ont à maintes reprises sapé les efforts de
l’Organisation pour atteindre son objectif. Au lieu de respecter
leur engagement à ‘régler leurs différends internationaux par
des moyens pacifiques’, les nations ou des blocs entiers de nations
ont souvent recouru à la guerre, sous prétexte que ‘l’affaire
relevait essentiellement de leur compétence nationale’. —
Article 2(3,7).
Des nations ont non
seulement ignoré délibérément les protocoles de paix de l’ONU,
mais également méprisé et défié ouvertement ses préceptes en
matière de règlement de conflits. Leurs représentants sont
fréquemment montés à la tribune pour donner de longs discours dans
lesquels ils tentaient de justifier leurs actes d’agression. Cette
façon de contourner les règles prévues pour assurer le maintien de
la paix a bien souvent paralysé les Nations unies en des moments
décisifs et a largement entamé sa crédibilité. Nombre de
fonctionnaires de l’ONU présents à ces sessions ressentent une
certaine frustration. En somme, ces discours se résument
généralement à des sophismes visant à minimiser ou à justifier
les actes de violence ou les effusions de sang perpétrés. Il n’est
donc pas étonnant que le secrétaire général des Nations unies,
Javier Pérez de Cuéllar, ait fait remarquer que l’ONU “était
regardée dans certains milieux comme une tour de Babel et, au mieux,
comme une tribune de pourparlers diplomatiques souvent stériles”.
Les nations sont plus que
jamais en train de prendre conscience de ce que la Conférence des
Nations unies sur l’Organisation internationale appelait “la
réelle interdépendance du monde”. Aucun État ne peut plus vivre
en autarcie. Les nations font toutes partie d’une communauté
internationale. Toutes sont confrontées à un ensemble de situations
graves: les effets destructeurs de la pollution sur l’environnement,
la pauvreté, les maladies débilitantes, le trafic des stupéfiants
à l’échelle internationale, le terrorisme, la présence d’armes
nucléaires sophistiquées dans les arsenaux d’un nombre croissant
de pays. Devant ces menaces, les États n’ont que deux solutions:
chercher à établir la paix et la sécurité sous les auspices des
Nations unies ou s’engager dans un suicide collectif.
M. Chevardnadze,
ancien ministre soviétique des Affaires étrangères, a fait
l’observation suivante: “Les Nations unies peuvent fonctionner
efficacement si leurs membres leur donnent un mandat, si les États
se mettent d’accord pour leur abandonner volontairement et pour un
temps donné une partie de leurs droits souverains et leur confier
certaines tâches servant les intérêts de la majorité.” Il a
ajouté: “C’est la seule façon de rendre la paix durable et
irréversible.”
Si on y parvenait, alors,
forte de son autorité, l’ONU pourrait dénoncer toute nation
menaçant la paix du monde. Disposant d’un pouvoir réel, elle
pourrait supprimer l’agresseur énergiquement et sans délai. Mais
les nations membres lui donneront-elles jamais un tel mandat,
‘mettant leurs forces militaires, leurs moyens d’assistance et
leurs équipements à sa disposition’ pour assurer la paix
(Article 43[1])? Elles le feraient — si une crise risquait de
miner le fondement même de leurs souverainetés nationales
respectives. Sans doute accorderaient-elles un plus grand respect à
l’ONU si elles constataient que l’‘union de leurs forces pour
maintenir la paix et la sécurité internationales’ sous les
auspices des Nations unies pouvait éliminer de telles menaces.
‘Le rôle joué par les
Nations unies dans la crise du Golfe ne va-t-il pas dans ce sens?’
vous demandez-vous peut-être. Cela se pourrait bien, en effet.
Nombre de nations ont vu se dresser devant elles le spectre de
l’effondrement économique. Or, intriquées comme le sont les
économies nationales, leur effondrement aurait signé celui du
système économique mondial tout entier. Les nations se sont donc
rangées sous la bannière des Nations unies. Le Conseil de sécurité
a adopté une série de résolutions destinées à régler la crise
pacifiquement, puis, devant l’échec de ces mesures, il en a voté
une autre autorisant le recours à la force dans le Golfe.
Plaidant pour cette
résolution, le ministre américain des Affaires étrangères, James
Baker, a dit: “L’Histoire nous donne aujourd’hui une nouvelle
chance. Maintenant que la guerre froide appartient au passé, la
chance nous est offerte de construire un monde tel que le voyaient
les fondateurs des (...) Nations unies. La chance nous est offerte de
faire du Conseil de sécurité et des Nations unies des instruments
efficaces pour établir la paix et la justice à travers la terre.
(...) Nous devons réaliser notre vision commune d’un monde
paisible et juste succédant à la guerre froide.” Par ailleurs, à
propos du débat sur l’usage de la force dans le Golfe, il a
déclaré: “[Il] comptera, je pense, parmi les plus importants de
l’histoire des Nations unies. Il aura sûrement une profonde
influence sur l’avenir de cet organisme.”
Les Témoins de Jéhovah
sont fermement convaincus que dans un très proche avenir les Nations
unies vont jouer un rôle de première importance dans les événements
mondiaux. L’évolution de la situation sera certainement des plus
passionnantes. Du reste, ses conséquences auront un impact profond
sur votre vie. Si vous désirez en savoir plus, nous vous invitons à
prendre contact avec les Témoins de Jéhovah qui habitent près de
chez vous. Le tableau brossé par la Bible est clair: incessamment,
les Nations unies vont recevoir puissance et autorité; elles
prendront alors des mesures stupéfiantes qui risquent fort de vous
déconcerter. Mais vous serez sûrement heureux d’apprendre que la
paix et la sécurité sans fin seront établies sous peu grâce à
une voie bien meilleure.
Alors qu'est-ce qui a
changé entre 1990 et 1991 pour que la WBT&TS fasse une telle
apologie de l'onu ?
Et cela continue.....
Tour de garde 1/10/1995
pages 3-7
LE 24 OCTOBRE 1995
marque le cinquantenaire des Nations unies. Les actuels 185 États
membres sont rappelés aux principes et aux buts premiers de cette
organisation, tels qu’ils sont exprimés dans sa Charte: maintenir
la paix et la sécurité internationales; empêcher les actes
d’agression qui menacent la paix mondiale; favoriser les relations
amicales entre les nations; protéger les libertés fondamentales de
tous les peuples sans discrimination de race, de sexe, de langue ou
de religion; et parvenir à une coopération internationale pour
résoudre les problèmes économiques, sociaux et culturels.
Depuis 50 ans,
l’Organisation des Nations unies fait des efforts remarqués dans
le but d’apporter la paix et la sécurité mondiales. Il n’est
pas impossible qu’elle ait empêché une troisième guerre mondiale
et une nouvelle destruction massive de vies humaines par les bombes
nucléaires. L’ONU a fait acheminer de la nourriture et des
médicaments à des millions d’enfants. Elle a permis d’améliorer
les conditions sanitaires dans de nombreux pays, entre autres en
assurant un meilleur approvisionnement en eau potable et des
campagnes d’immunisation contre certaines maladies graves. Des
millions de réfugiés ont bénéficié d’une aide humanitaire.
En récompense,
l’Organisation des Nations unies s’est vu décerner le prix Nobel
de la paix à cinq reprises. Pourtant, il faut se rendre à la triste
évidence: notre monde n’est pas débarrassé de la guerre.
Et bien voici pourquoi:
La WTB&TS a été inscrite comme ONG dans le département DPI de l'ONU
ceci a été dévoilé dans un article du GUARDIAN
Donc pour faire des recherches dans les bibliothèques de l'onu la société s'est engagé a:
En gros: partager, soutenir, promouvoir les principes de la charte des nations unies..... tout cela pour un accès à la bibliothèque?
Et voici pourquoi nous retrouvons des articles "bienveillants" sur les activités de l'ONU entre 1991 et 2001.....
Alors que en suivant ce lien : http://www.un.org/Depts/dhl/deplib/deplibsystem.htm#6 on apprend que tout le monde a accès gratuitement aux bibliothèques de l'ONU.
Si non il y a aussi une autre bibliothèque contenant de précieux ouvrages elle est ici:
au Vatican.....
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