Voici
ce que l'on peut trouver dans le livre perspicacité à l'entrée
sacrifice :
Holocaustes.
Donc on connait tous les
sacrifices d'animaux dont l'odeur est agréable pour YHWH (tiens
bizarre aussi ça....)
Mais
il y a t-il d'autres types de « sacrifiés » ?
Bien
oui il y a Jésus offert totalement en sacrifice ou holocauste comme
nous venons de le lire.
Et
encore d'autres ?
Behhh
voui !
La
fille de Yiphtah !
J'entends
déjà certains dirent :
« meeeeeh
non c'est pas vrai ! C'est de la propagande d'apostats !
Dieu
ne veut pas de sacrifices humain, il a dit en deutéronome
18 :9 “ Quand tu seras entré au
pays que Jéhovah ton Dieu te donne, tu ne devras pas apprendre à
faire selon les choses détestables de ces nations. 10 Il
ne se trouvera chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa
fille par le feu »
voici
comment la WatchTower « tente d'expliquer » l'épisode de
la fille de Yphtah :
Quand
Yiphtah déclara : “ Alors voici ce qui devra arriver :
le sortant qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre [...]
devra alors appartenir à Jéhovah ”, il avait à la pensée
une personne et non un animal, puisque les animaux bons pour les
sacrifices ne se trouvaient probablement pas en liberté dans la
maison des Israélites. De plus, offrir un animal n’aurait pas
été une démonstration bien extraordinaire d’attachement à Dieu.
Yiphtah savait que ce pourrait bien être sa fille qui sortirait à
sa rencontre. Il ne faut pas oublier que dans cette circonstance
l’esprit de Jéhovah était sur Yiphtah ; cela évita
certainement à Yiphtah de faire un vœu inconsidéré. Dès
lors, en quel sens la personne qui sortit à sa rencontre afin de le
féliciter pour sa victoire ‘ appartint-elle à Jéhovah ’
et fut-elle offerte “ en holocauste ” ? — Jg
11:31.
On vouait parfois des
personnes au service exclusif de Jéhovah, service lié au
sanctuaire. C’était un droit que les parents pouvaient exercer. Il
en alla ainsi pour Samuel qui, avant sa naissance, fut promis au
service du tabernacle par un vœu de Hanna, sa mère. Elqana, le mari
de Hanna, approuva ce vœu. Dès que Samuel fut sevré, Hanna
l’offrit au sanctuaire. En même temps, Hanna apporta un animal en
sacrifice (1S 1:11, 22-28 ; 2:11). Samson est un autre exemple
d’enfant spécialement voué au service de Dieu en tant que
naziréen. — Jg 13:2-5, 11-14 ; voir ce que dit Nb 30:3-5, 16
à propos de l’autorité qu’un père avait sur sa fille.
Lorsque Yiphtah amena sa
fille au sanctuaire, qui se trouvait alors à Shilo, il offrit
sans aucun doute en même temps un animal en holocauste.
C’était
réellement un sacrifice à la fois pour Yiphtah et pour sa fille,
car il n’avait pas d’autre enfant (Jg 11:34). Ainsi donc, nul
descendant ne perpétuerait son nom ni son héritage en Israël. La
fille de Yiphtah était son unique espoir sous ce rapport. Elle
pleura, non sur sa mort, mais sur sa “ virginité ”,
car c’était le désir de tout Israélite, homme ou femme, d’avoir
des enfants et de perpétuer le nom et l’héritage de la famille
(Jg 11:37, 38). La stérilité était un malheur. Mais la fille de
Yiphtah “ n’eut jamais de rapports avec un homme ”.
Si cette remarque avait concerné uniquement l’époque où Yiphtah
n’avait pas encore accompli son vœu, elle aurait été superflue,
puisqu’il est clairement spécifié que sa fille était vierge.
Qu’elle ait plutôt trait à l’accomplissement du vœu, cela
ressort de la phrase qui précède : “ Il exécuta [...]
à son égard son vœu qu’il avait fait. ” En réalité, le
récit fait valoir que même après l’accomplissement du vœu
de son père, elle demeura vierge. — Jg 11:39 ; voir aussi
MN ; Os ; La Sainte Bible,
par A. Perret-Gentil, Paris, 1879.
De plus, la fille de
Yiphtah recevait “ d’année en année ” la visite
de ses compagnes qui ‘ la louaient ’. (Jg 11:40.)
Le mot hébreu tanah, utilisé ici, apparaît également en
Juges 5:11, où il est rendu selon le cas par “ raconter ”
(MN ; TOB), “ célébrer ” (Jé ;
Os), “ proclamer ”. (Ch.) L’ouvrage A
Hebrew and Chaldee Lexicon (par
B. Davies, 1957, p. 693) définit ce mot ainsi :
“ Répéter, raconter. ” En Juges 11:40, plusieurs
versions (Jé ; Os) rendent ce terme par “ se
lamenter ”, tout en précisant en note que l’hébreu
signifie “ chanter ” ou “ célébrer ”.
Puisque la fille de Yiphtah servait au sanctuaire, sans aucun doute
comme d’autres Nethinim (“ Donnés ” voués au
service du sanctuaire), elle pouvait faire beaucoup de choses. Ces
personnes ramassaient du bois, puisaient de l’eau, effectuaient des
travaux de réparation et sans doute quantité d’autres tâches en
tant qu’assistants des prêtres et des Lévites
certes !
Mais que dit le texte de l'histoire de Yiphtah ?
Juges
chapitre 11 (tmn)
verset 30 Alors
Yiphtah fit un vœu à Jéhovah et dit : “ Si vraiment tu
livres les fils d’Ammôn en ma main,31alors
voici ce qui devra arriver : le sortant qui sortira des portes
de ma maison à ma rencontre, quand je reviendrai en paix de chez les
fils d’Ammôn, celui-là devra alors appartenir à Jéhovah, et
celui-là, je
devrai l’offrir en holocauste.
Il
n'est pas dit « je le donne a ton service » comme pour 1
samuel 1:11
Il déchire ses vêtements (verset 35), voici ce que dit toujours perspicacité pages 606:
"Façon courante de montrer son chagrin chez les Juifs, comme chez les autres Orientaux, en particulier lorsqu’ils apprenaient la mort d’un proche. Souvent, ce geste consistait à déchirer le vêtement sur le devant, juste assez pour découvrir la poitrine, et donc pas nécessairement en entier au point de le rendre immettable(...)
La première fois qu’il est question de cette pratique dans la Bible, c’est à propos de Ruben, fils aîné de Jacob, qui, de retour à la citerne où il comptait retrouver Joseph, déchira ses vêtements et dit : “ L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? ” Étant l’aîné, Ruben était particulièrement responsable de son frère plus jeune. Quand on lui fit croire que son fils était mort, Jacob déchira de même ses manteaux et revêtit une toile de sac en signe de deuil (Gn 37:29, 30, 34).(...)
Beaucoup d’autres personnes exprimèrent ainsi leur chagrin : Job, qui déchira son manteau sans manches lorsqu’il apprit la mort de ses enfants (Jb 1:20)(...)
Josué, après la défaite de Aï (Jos 7:6) ; le jeune homme qui annonça la mort du roi Saül (2S 1:2) ; David, quand il apprit la nouvelle (fausse) selon laquelle Absalom avait tué tous ses autres fils (2S 13:30, 31) ; le roi Hizqiya et ses serviteurs, qui déchirèrent leurs vêtements après avoir entendu les paroles prononcées par l’Assyrien Rabshaqé contre Jéhovah et Jérusalem (Is 37:1 ; 36:22)"
Il déchire ses vêtements (verset 35), voici ce que dit toujours perspicacité pages 606:
"Façon courante de montrer son chagrin chez les Juifs, comme chez les autres Orientaux, en particulier lorsqu’ils apprenaient la mort d’un proche. Souvent, ce geste consistait à déchirer le vêtement sur le devant, juste assez pour découvrir la poitrine, et donc pas nécessairement en entier au point de le rendre immettable(...)
La première fois qu’il est question de cette pratique dans la Bible, c’est à propos de Ruben, fils aîné de Jacob, qui, de retour à la citerne où il comptait retrouver Joseph, déchira ses vêtements et dit : “ L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-il donc que j’aille ? ” Étant l’aîné, Ruben était particulièrement responsable de son frère plus jeune. Quand on lui fit croire que son fils était mort, Jacob déchira de même ses manteaux et revêtit une toile de sac en signe de deuil (Gn 37:29, 30, 34).(...)
Beaucoup d’autres personnes exprimèrent ainsi leur chagrin : Job, qui déchira son manteau sans manches lorsqu’il apprit la mort de ses enfants (Jb 1:20)(...)
Josué, après la défaite de Aï (Jos 7:6) ; le jeune homme qui annonça la mort du roi Saül (2S 1:2) ; David, quand il apprit la nouvelle (fausse) selon laquelle Absalom avait tué tous ses autres fils (2S 13:30, 31) ; le roi Hizqiya et ses serviteurs, qui déchirèrent leurs vêtements après avoir entendu les paroles prononcées par l’Assyrien Rabshaqé contre Jéhovah et Jérusalem (Is 37:1 ; 36:22)"
Poursuivons la lecture
verset 39 Et voici ce qui arriva au bout de deux mois : elle
revint vers son père, et il exécuta alors à son égard son vœu
qu’il avait fait. Quant à elle, elle n’eut jamais de rapports
avec un homme. Et cela devint une prescription en Israël :40d’année
en année les filles d’Israël allaient louer la fille de Yiphtah
le Guiléadite, quatre jours dans l’année.
Avez-vous
lu dans le texte
qu'un pauvre Ovin passe à la casserole?
que la fille de Yiphtah recevait de la
visite ?....Non seulement que les filles d'Israel allaient la
louer/célébrer/raconter/se lamenter ou comme on dirait aujourd'hui :
commémorer/se souvenir.
Et
puis que dire de ce texte, biblique lui aussi, et en plus il se trouve
dans le Lévitique (un peu le livre des lois quand même...) chapitre
27 verset 28 :
Cependant, aucune chose
vouée par interdit, qu’un homme viendrait à vouer à Jéhovah
pour la destruction, sur tout ce qui est à lui — que ce
soit d’entre les humains,
ou d’entre les bêtes, ou dans le champ qui est sa propriété —,
ne peut être vendue, et aucune chose vouée par interdit ne peut
être rachetée. C’est chose très sainte pour Jéhovah.29Aucun
individu voué par interdit,
qui viendrait à être voué à la destruction parmi les humains, ne
peut être racheté. Il doit absolument être mis à mort.
Yipthah n'avait pas le
choix si il voulait suivre la loi divine...
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