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Bienvenue sur le site Beeehwatch...un autre regard de certaines brebis sur l'enseignement de la Watchtower Bible and Tract Society.

Beeeh oui!

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1 Thessaloniciens 5:21: "Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent"

mercredi 13 juin 2012

Hou, c'est pas bien, ça....


Travestir, la vérité.....


Le Livre : Le jour de Jéhovah (2006) est plein d'enseignements comme par exemple le chapitre 9 : traiter les autres comme Dieu le désire
Et voici un sous-titre nous rappelant l'importance de dire la vérité....

page 115 : dites la vérité

Dans une situation embarrassante, nous pourrions être tentés de ne mentionner que les détails qui nous arrangent et qui enjolivent les faits. Ce que nous dirons sera donc peut-être vrai à strictement parler, mais donnera une image complètement différente de la réalité.
D’après vous, que pense Dieu lorsqu’il voit un chrétien présenter sciemment une situation de façon à induire ses frères en erreur, à leur faire croire quelque chose qui n’est pas entièrement vrai, pas entièrement exact ?

Voyons à présent une belle mise en pratique Réveillez-vous, Juin 2012, sur le sujet des prophéties concernant la chute de Jérusalem, la WTB&TS cite le professeur Ephraim Stern pour appuyer la période d’exil de 604 a 538 av-n-è et donc sa version de l'histoire.

Mais pourquoi ne pas vérifier par soi-même ?
The babylonian gap :
et voici la partie qui nous intéresse :
The Assyrians and Babylonians both ravaged large parts of ancient Israel, yet the archaeological evidence from the aftermath of their respective conquests tells two very different stories. Why? In 721 B.C.E., the Assyrians brought an end to the northern kingdom of Israel. A little more than a century later, the Assyrians themselves suffered defeat at the hands of the Babylonians, who became the world’s new superpower. The Babylonians were no less bent on mayhem and destruction than the Assyrians had been: In 586 B.C.E., they burnt Jerusalem and destroyed the Temple, bringing an end to the southern kingdom of Judah and 400 years of Davidic rule.
As destroyers, the Assyrians and Babylonians had much in common. But the periods that followed their conquests could not be less alike. While the Assyrians left a clear imprint of their presence in Palestine, there is a strange gap after the Babylonian destruction. Call it an archaeological gap, if you wish.
The savage Babylonian destruction of Jerusalem is well documented both in the Bible (in the books of Jeremiah and Lamentations) and in the archaeological record. When Nebuchadnezzar first placed the city under siege in 597 B.C.E., the city quickly capitulated, thereby avoiding a general destruction. But in response to a revolt by Judah’s King Zedekiah, Nebuchadnezzar dispatched an army that, after an 18-month siege, captured and destroyed the city in 586 B.C.E. The evidence of this destruction is widely confirmed in Jerusalem excavations.a
On his first swing through Judah, Nebuchadnezzar had destroyed much of Philistia—Ekron, Tel Batash, Tell Jemmeh, Ruqeish and Tel Sera‘. Particularly devastated was Ashkelon, which the Babylonians sacked in 604 B.C.E.b
Similar evidence of Babylonian destruction can be found throughout the Beersheba Valley, in the Aravah (the valley south of the Dead Sea) and in the Jordan River valley. From south to north, we can trace the effects of Babylonian might—at Tell el-Kheleifeh on the coast of the Red Sea, at Ein Gedi on the shore of the Dead Sea, and further north at Dan, the source of the Jordan River. The same is true in excavations at major northern sites—Hazor; Megiddo, overlooking the Jezreel Valley; and Dor, on the Mediterranean coast—and in central Judah, where, in addition to Jerusalem, we may look at Ramat Rahel and Lachish, among other sites.
But the strange thing is that above the remains left by these destructions, we find no evidence of occupation until the Persian period, which began in about 538 B.C.E. For roughly half a century—from 604 B.C.E. to 538 B.C.E.—there is a complete gap in evidence suggesting occupation. In all that time, not a single town destroyed by the Babylonians was resettled.1 This is true even of the old Assyrian fortresses along the Way of the Sea (the Via Maris); they were reoccupied only in the Persian period, as shown by the recently excavated fort at Rishon le-Zion.2 The only indications of a Babylonian presence in Palestine are the massive destruction levels the Babylonians left behind. These are indeed impressive, but there is nothing above them that can be attributed to the Babylonian period.

Et la traduction en français :

Assyriens et des Babyloniens les deux parties ont ravagé de grandes de l'ancien Israël, et pourtant les preuves archéologiques de la suite de leurs conquêtes respectives raconte deux histoires très différentes. Pourquoi? En 721 avant notre ère, les Assyriens ont mis fin au royaume du nord d'Israël. Un peu plus d'un siècle plus tard, les Assyriens eux-mêmes subi la défaite aux mains des Babyloniens, qui sont devenus nouvelle superpuissance du monde. Les Babyloniens étaient pas moins décidés à le chaos et la destruction que les Assyriens avaient été: En 586 avant notre ère, ils ont brûlé Jérusalem et détruisit le Temple, qui met fin au royaume de Juda et le sud de 400 ans de domination de David.
Comme destructeurs, les Assyriens et les Babyloniens avaient beaucoup en commun. Mais les périodes qui ont suivi leurs conquêtes ne pouvait pas être moins semblables. Alors que les Assyriens ont laissé une empreinte claire de leur présence en Palestine, il y a un écart étrange après la destruction de Babylone. Appelez ça un écart archéologique, si vous le souhaitez.
La destruction sauvage babylonienne de Jérusalem est bien documenté à la fois dans la Bible (dans les livres de Jérémie et les Lamentations) et dans l'enregistrement archéologique. Quand Nabuchodonosor d'abord placé la ville en état de siège en 597 avant notre ère, la ville rapidement capitulé, évitant ainsi une destruction générale. Mais en réponse à une révolte de Juda le roi Sédécias, Nabuchodonosor envoya une armée qui, après un siège de 18 mois, capturé et détruit la ville en 586 avant JC La preuve de cette destruction est largement confirmée à Jérusalem par les excavations.
Sur son premier passage à travers Juda, Nabuchodonosor avait détruit une grande partie de la Philistie-Ékron, Tél Batash, Tell Jemmeh, Ruqeish et Tel Sera ». Particulièrement dévastée était Ashkelon, que les Babyloniens en 604 licenciés BCE
Des preuves semblables de la destruction de Babylone se trouve tout au long de la vallée de Beersheba, dans le Aravah (la vallée au sud de la Mer Morte) et dans la vallée du Jourdain. Du sud au nord, on peut retracer les effets de Babylone pourrait-à Tell el-Kheleifeh sur la côte de la mer Rouge, à Ein Gedi, sur la rive de la mer Morte, et plus au nord à Dan, la source du Jourdain . La même chose est vraie dans les fouilles au nord de grands sites-Hatsor Megiddo, surplombant la vallée de Jezréel, et Dor, sur la côte méditerranéenne et dans le centre de Juda, où, en plus à Jérusalem, nous pouvons regarder Ramat Rahel et Lakis, parmi les d'autres sites.
Mais la chose étrange est qu'au-dessus des vestiges laissés par ces destructions, nous ne trouvons aucune preuve de l'occupation jusqu'à ce que la période perse, qui a commencé dans environ 538 avant notre ère. Pour environ un demi-siècle à partir de 604 B.C.E. à 538 avant notre ère, il y a une lacune complète dans la profession des preuves suggérant. Pendant tout ce temps, pas une seule ville détruite par les Babyloniens était repeuplée. Cela est vrai même des forteresses assyriennes anciennes le long de la route de la mer (la Via Maris), ils ont été réoccupé seulement à l'époque perse, comme le montre récemment excavé fort à Rishon-le-Zion.2 Les seules indications d'une présence babylonienne en Palestine sont les niveaux de destruction massive, les Babyloniens laissés pour compte. Ce sont en effet impressionnante, mais il n'y a rien au-dessus ceux qui peuvent être attribués à la période babylonienne.


Alors que conclure de ce que dit M.Stern ?
La phrase utilisée par la WTB&TS et prise TOTALEMENT hors contexte, nous explique quoi?
Pour de vrai, de vrai ?
Le professeur Stern parle seulement de la différence entre les Assyriens et les Babyloniens dans leur façons de gérer les pays qu'ils avaient au préalable dévastés.
Les Assyriens reconstruisaient les villes, les administrations, etc...., alors que les Babyloniens pas du tout....le pays était laissé tel quel.
Vous noterez au passage, les dates que propose le professeur pour la chute de Jérusalem...

Et voici la suite du texte:

I do not mean to imply that the country was uninhabited during the period between the Babylonian destruction and the Persian period. There were undoubtedly some settlements, but the population was very small. Many towns and villages were either completely or partly destroyed. The rest were barely functioning. International trade virtually ceased. Only two regions appear to have been spared this fate—the northern part of Judah (the region of Benjamin) and probably the land of Ammon, although the latter region awaits further investigation.13
The rest of Palestine was largely barren. 

 En Français:

Je ne veux pas dire que le pays était inhabité pendant la période entre la destruction de Babylone et de la période perse. Il y avait sans aucun doute des colonies, mais la population était très faible. Beaucoup de villes et villages étaient totalement ou partiellement détruits. Le reste a été à peine à fonctionner. Le commerce international a pratiquement cessé. Seuls les deux régions semblent avoir été épargnées par ce destin de la partie nord de Juda (la région de Benjamin) et probablement le pays d'Ammon, même si cette dernière région attend encore investigation.13

Le reste de la Palestine était en grande partie stérile.


Instructif non ? Pas vraiment le sens que veut en donner la société.....
Pour elle cela veut dire pas de traces de population alors que le propos de Ephraim Stern est la différence entre les Assyriens et les Babyloniens sur leur gestion des territoires conquis...
D'autres éléments comparables se trouvent aussi dans les 2 ouvrages de Ephraim Stern : Archaeology of the Land of the Bible vol 1 et 2
Comme par exemple l'année d'accession de Nébukadnetsar, la chute de Jérusalem, etc, etc....
Ou encore que des villes ont connu un pic d'activité (oui, vous avez bien lu) pendant la domination Babylonienne, comme Bethel ou Gibeon....

Alors pour en revenir à nos moutons, BEEEHHH !!, et pour conclure avec le livre cité en introduction, la question qui tue, page 115 :
Ainsi, même les chrétiens, qui ne voudraient certainement pas mentir délibérément, peuvent se demander : ‘ Est-ce qu’il m’arrive de pratiquer la tromperie ou d’avoir la langue rusée dans ma bouche ? Qu’est-ce que Dieu attend de moi sous ce rapport ? ’

La WTB&TS ferait bien de réfléchir sincèrement (pour une fois) à la question.



2 commentaires:

  1. Avoir sous les yeux des cas précis de malhonnêteté intellectuelle de la Watchtower, simplement en consultant à même les références qu'elle cite souvent parsemées de [...], a contribué à les ouvrir tout grands sur la manipulation dont ces mystificateurs sont capables. Merci pour ce bel échantillon.

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  2. Je rejoints Nicodème pour dire merci pour ce bel exemple de manipulation intellectuelle du Collège central.

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